Tout reste à jouer, tout peut évoluer
La méthode du professeur Reuven Feuerstein s’appuie sur le principe que toute personne est capable de changement, tout reste à jouer, tout peut évoluer. Ce changement est rendu possible par l’investissement relationnel présent dans l’entourage de la personne.
L’investissement relationnel est un mode opératoire appelé médiation. Cette médiation est au cœur de la situation d’apprentissage. Ainsi l’apprenant n’est plus seul face à l’exercice mais le médiateur est, à ses côtés pour l’aider à décrypter le problème, le traiter et le résoudre.
L’importance du médiateur
Le rôle du médiateur est, pour le professeur Feuerstein, la clé de la réussite dans les différentes situations d’apprentissage. Le médiateur joue donc un grand rôle dans les situations d’apprentissage.
En effet, c’est à travers une posture spécifique que je décris comme bienveillante, interventionniste et exigeante. Le médiateur amène l’enfant à renforcer son sentiment de compétence, ses stratégies d’apprentissages, sa capacité à confronter, accepter et dépasser l’erreur.
Récompenser l’effort plus que le résultat
- La posture est bienveillante car le regard, la parole, les gestes du médiateur doivent renvoyer à l’apprenant ce qui est acquis, ce qui a été réalisé et l’effort fourni.
La réponse est bonne si je me suis posé la bonne question
- La posture est aussi interventionniste puisque que le médiateur essaye d’être présent ou de comprendre ce qui se passe dans les trois phases de l’acte mental :
- 1) prise de données,
- 2) traitement de l’information,
- 3) restitution de la réponse.
Etre actif modifiant ou oser l’exigence
- La posture est exigeante. Dans cet accompagnement, le médiateur aide à faire, à comprendre, mais aussi encourage l’apprenant à repousser ses limites, à voir le champ du possible, du réalisable.
Une médiation de qualité nécessite donc de la part du médiateur un positionnement déterminé pour aider l’apprenant à avancer.
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